Un micro-bouquet dans un micro-contenant , et si on allait à l’essentiel ?
Petit objet mais belle présence pour la petite bouteille de verre fumé au col fileté. Elle a protégé de la lumière les huiles essentielles pendant des mois . Aujourd’hui, bien lavée , elle n’en garde que la mémoire lointaine et est prête à servir d’autres causes florales.
Cette petite fiole est le plus petit de mes vases. Oui, je sais qu’on peut faire des bouquets encore plus petits dans des dés à coudre, mais , vus mes talents de couturière:) je n’ai pas ça en rayon !
Vase tout terrain, il tient dans une poche et, en balade, il suffit de quelques gouttes tirées de ma gourde pour étancher la soif d’une belle sauvage…
Vase du temps calme, il ne tolère que la brise légère pour poser sur une barrière devant la mer ou sur le dos d’un rocher.
Vase à hauteur de fleurette , il donne la chance de parader au plus petit bourgeon, il ressuscite la moindre fleur cassée.
Vase à la robe ambrée, il supporte néanmoins le régime sec .
Vase toute saison car, même au cœur de l’hiver, il trouve toujours un locataire.
Et quand arrive le printemps, c’est vraiment là que je mesure que mon vase essentiel est… essentiel.
Certes, comme le verre à liqueur, il est juste à la bonne taille pour le battement de jambes des violettes et les pâquerettes mais il possède le petit plus qui fait toute la différence : le col resserré qui assure la rondeur du bouquet même avec un nombre limité de fleurs.
Et vous ? Quel est votre plus petit vase ?
