Bouquets « Trois ours ».

Bouquets « Trois ours ».

Pourquoi faire trois bouquets plutôt qu’un seul ?

J’aime bien les choses qui vont par 3 : la trinité, un trépied, les 3 ours, un triptyque, les 3 dimensions, mes 3 enfants… Je trouve que le chiffre 3, c’est le plus équilibré des chiffres. Bref j’adore le 3 !

Et pour les bouquets aussi,  j’aime bien quand ils vont par 3 . Ce sont mes bouquets « Trois ours ». Ils sont de la même famille : un gros , un moyen , un petit , mais ils sont quand même très différents et ils vivent leur vie séparément. Je les aime ensemble, en famille  et tous seuls , in situ.

Portrait de mes « familles ours » du printemps.

  • La famille « mimosa » est jaune, monochrome, sans chichis. Tonique et efficace , elle apporte le soleil sur la table de la cuisine, sur mon bureau, et sur le lavabo.
Portrait de famille ...
  • La famille « tulipe » est plus éclectique. Papa ours étend ses bras de poulpe généreux sur la table du salon. Maman ours avec sa collerette de lierre « pastellise » le petit meuble de l’entrée, tandis que bébé ours danse avec le persil sur la faïence de la salle de bains.
Portrait de famille...
  • La famille «chlorophytum» accueille dans sa chevelure panachée les premières fleurs du jardin. Ici, héllébores et pensée font leur nid dans les plantules dont j’ai soulagé mon énorme phalangère .
Portrait de famille...
Dans l'entrée ...
Sur le plan de travail de la cuisine ...
Sur l'étagère de verres...

J’aime beaucoup cette famille qui offre pas mal d’avantages :

  • C’est une formule 2 en 1 : bouquet/pépinière. En effet, dans l’eau du vase , les plantules développent des racines qui peuvent être replantées ensuite pour faire des boutures.
  • On se passe de pique-fleur, les tiges des fleurs se tiennent bien droites dans la jungle rubanée.
  • La famille « chlorophytum » fait preuve d’une grande longévité et peut se réinventer plusieurs fois : lorsque les fleurs sont fanées , on change l’eau, on supprime les feuilles abîmées, on pique de nouvelles fleurs et c’est reparti pour un nouveau bouquet.
  • La famille « Retour du Morvan ». Les membres de la dernière famille ne se ressemblent pas trop. Ils n’ont pas les mêmes gènes, c’est une famille de coeur, une famille de terroir, la famille d’un moment . Au fil de la balade, la litière féconde d’une forêt de feuillus, les talus ensoleillés, les fossés frais et ombragés ont engendré successivement, mêlant le jaune et le violet , le gros bouquet de jonquilles, le moyen bouquet de coucous et de pulmonaires et le petit bouquet de violettes et pervenches.
Portrait de famille...

Donc, oui le triple bouquet a son utilité . Il y a des jours où un bouquet ne suffit pas à exprimer sa créativité. On sent qu’un bouquet c’est trop court , qu’il ne comporte pas assez de mots , alors on le décline, on le décompose … et on forme une famille dont les membres nous accompagnent quelques jours, jalonnant notre espace de leur douce présence.

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