Bouquet blanc ou comment rhabiller une amaryllis pour l’hiver ?

Que faire avec une tige d’amaryllis ?

La tige d’amaryllis (hippeastrum) dont je surveillais l’éclosion s’est cassée sous le poids de la fleur. D’abord, je pleure ( non, quand même pas !) devant ma plante décapitée, puis je peste contre la fragilité des amaryllis forcées pour la saison froide, et enfin je réfléchis à la meilleure façon d’accommoder la hampe florale sectionnée.

amaryllis

Au début, la fleur, de couleur crème, se fait discrète, elle est encore en bouton. On en sent pourtant le potentiel lorsqu’elle s’élance et émerge d’un vase ventru éclaboussant de jaune les feuilles de quelques branches d’aucuba.

amaryllis en bouton et aucuba

Au bout de quelques jours, la fleur s’ouvre en deux corolles très blanches qui prennent désormais toute la place. Cet épanouissement ne supporte plus qu’un feuillage allégé dans un vase plus haut , au col plus fin pour maintenir la hampe devenue lourde.

amayllis et aucuba

Les fleurs continuent de s’épanouir, une troisième corolle s’ouvre. La tige peine a supporter le poids des fleurs qui reposent désormais sur le large bord d’un vase cylindrique. C’est le temps de la maturité auréolée de la légèreté floconneuse du gypsophile et du vert sombre des feuille de lierre .

amaryllis lierre et gypsophile

Bonne tenue, n’est-ce pas, pour cette tige immaculée, mutilée puis ressuscitée dans ses habits verts d’hiver ?