C’est l’histoire de trois bouquets qui ouvrent le bal de l’été car, il faut le dire, tout est bon pour « bouqueter » en juillet : les fleurs des champs, celles du jardin, les feuilles des plantes de l’intérieur, de l’extérieur…
Le bouquet d’achillées
Au bord des chemins, dans les champs, les ombrelles blanches ou jaunes des achillées sauvages marquent le début de juillet. J’en cueille une brassée que je dispose simplement dans un vase en barbotine rococo de la même couleur que les fleurs.
Le temps des pavots
Au jardin, les pavots de Californie (Eschscholzia californica) se ressèment n’importe où, le moment est venu de déloger les indésirables mal placés et de cueillir les fleurs. Dans la foulée, j’arrache quelques mauvaises herbes et récupère de beaux épis d’adventices ( sétaire verte ?) pour en faire un bouquet quasi-champêtre avec quelques tiges de gauras ( Gaura lindheimeri). Derrière le volet, les pavots jaune d’or jouent avec le soleil.
Le bouquet échevelé
Un chlorophytum en bout de course ? Plutôt que de le regarder végéter, je coupe les feuilles ( (ici, il y en avait un panaché et un vert uni) et je recrée une gerbe dans une coupe évasée transparente qui sert d’écrin à des tiges de fenouil bronze et une ou deux gauras (Gaura lindheimeri).
C’était l’histoire de trois bouquets qui sont venus tourner dans la lumière de juillet pour mon plus grand plaisir.
