Dahlias, les pieds dans l’eau

Si le rose des dahlias va si bien à mon jardin (voir l’article D comme dahlia, la «fleur mandala»), il donne aussi bonne mine à ma maison et joli teint à mes bouquets. Seul ou accompagné, le dahlia, bonne pâte, se prête à toutes les compositions…

En été, il se la joue modeste car il y a de la concurrence. Certes, une place de choix dans le bouquet pour les dahlias, mais entre les cosmos, la rose ( « Botticelli » ), les fuchsias ( « Charming »), l’échinacéa purpurea, l’heuchère ( « Pluie de feu » ), l’achillée ( « Cerise queen » ), les graminées et le brin de sauge

On peut aussi lui donner le premier rôle comme dans ce petit bouquet mono-fleur ou l’orpin d’automne (sedum spectabile) qui, à ce stade, a encore une allure de brocolis, sert juste de faire-valoir

En avançant dans la saison, le dahlia reste mais les amis changent. Les hortensias verdis, les orpins rosés et les asters font leur entrée, avec les baies et le feuillage du cornouiller encore vert.

Puis, c’est l’automne. Les dahlias sont toujours là avec d’autres asters plus tardifs, des branches de romarin

… ou avec d’autres compagnons de couleur ! Ils sont ici mélangés avec des fleurs de pélargonium.

Enfin, quand tout passe au rouge : le cornouiller, les orpins, les dahlias, eux, se font plus rares mais restent fidèles au rose au milieu des tiges de misère panachée.

Ou se dressent droits et majestueux entre les courbes des feuilles  d’amaryllis et de chèvrefeuille.

 Bref, le dahlia est du genre convivial. A l’aise dans tous les vases, il est bon vivant et bon camarade à condition de bien défeuiller les tiges pour éviter que l’eau croupisse. Alors on plébiscite le dahlia et on lui pardonne contrairement à Verlaine ( « le Dahlia, roi vêtu de splendeur, élève sans orgueil sa tête sans odeur ») d’être une fleur sans parfum.

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