D comme… Dahlia, « fleur mandala »

D comme… Dahlia, « fleur mandala »

Focus sur un grand classique, incontournable dans mon jardin…

Première rencontre : fleur de toujours

Le dahlia est ma « fleur mandala ». De part sa forme, elle évoque le « tout » dans le « tout », le cercle qui protège l’esprit et évite sa dispersion. Je n’en finis pas d’être émerveillée par ce monde de pétales qui s’organise autour de ce centre insondable et secret en un cercle juste parfait. Ça n’a pas toujours été le cas. Dans mon enfance , le dahlia était juste ce nid d’abeilles jaune citron ( je détestais déjà le jaune ! ) avec ces tubercules « un peu beurk » qu’on coupait en deux pour qu’ils fassent des petits. Mais ça, c’était dans ma vie d’avant les fleurs…

Mon expérience : le rose va si bien à mon jardin

Ayant enfin découvert leur potentiel florifère, j’ai planté des dahlias pour alimenter en été et en automne mes bouquets. J’ai testé plusieurs variétés, j’en achetais chaque année car, la plupart du temps, ils ne passaient pas l’hiver :  soit ils gelaient, soit ils pourrissaient dans ma cabane de jardin. Je leur ai enfin trouvé une petite place, ni trop humide, ni trop froide sur une étagère du garage pour hiverner. Et maintenant je les garde d’une année sur l’autre. J’ai une préférence pour les dahlias décoratifs ( grandes fleurs aux pétales larges aux fleurs doubles ) et les dahlias pompon et balles ( des boules parfaites en forme de nid d’abeilles).

En revanche, je ne raffole pas des dahlias « paysage » ou « collerette » (fleurs simples autour d’un gros cœur), ni des dahlias « cactus » (pétales effilées et tête ébouriffée ). Mais bon, « flora non grata » un jour, n’est pas forcement toujours.

Question couleur, je suis toujours attirée par les mêmes tons : le rose, le saumon même si je m’autorise quelques incursions vers le blanc , le rouge.

Ce sont surtout des roses, bien costauds que je cultive pour l’instant. Je les divise chaque printemps et les plante en masse avec du fenouil bronze ou des cosmos selon les années. 

Solidaires, ils s’appuient les uns contre les autres et n’ont pas besoin de tuteurs. Ils résistent ainsi beaucoup mieux à la sécheresse que ceux que je plante tous seuls dans les massifs de vivaces. Le dahlia dépérirait-il loin de ses congénères?

Mon bilan : pas de jardin sans dahlias

Certes, les dahlias demandent un peu de travail : il faut déterrer les bulbes après la première gelée, les hiverner, les diviser au printemps, supprimer les fleurs fanées en période de végétation… mais le dahlia est vraiment une plante intéressante du fait de sa longue période de floraison. C’est une très bonne fleur à couper même si sa tenue en vase décroît avec la lumière. Et surtout, c’est une fleur magnifique dont la contemplation fait du bien à l’esprit. Alors, abîmons nous dans l’équilibre, l’unité et l’harmonie des formes naturelles de mandalas que nous offrent les dahlias.

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