Le temps des vacances, le temps des jardins : le baume du « Tigre »

Le temps des vacances, le temps des jardins : le baume du « Tigre »

Envie de se glisser dans l’intimité d’un personnage historique ? Dans la famille «les maisons des illustres» demandez Clemenceau alias « le Tigre » et son magnifique lieu de villégiature au bord de l’océan…

Clemenceau avait conçu sur la dune, milieu hostile s’il en est, ce jardin libre avec l’aide de son ami Monet ( excusez du peu ! ). Sur le devant de la longère toute simple, face a la mer, le « jardin impressionniste » cette grande prairie de vivaces permettait à Clemenceau de toujours voir la mer. Sans doute très coloré au printemps « le jardin aux 7000 fleurs », en ce début août surchauffé, est surtout composé de gauras.

L’allée séparant le jardin fleuri de la digue bordée de gauras et de monbretias (ou crocosmias )…

allée de la digue

A droite, en prolongement de ce jardin fleuri on trouve le jardin des petits arbustes ( fusains ) qui le protège des embruns et du vent.

Et hauts dans le ciel , accrochés à leur mat, les Koïnobori ( manches à air japonaise en forme de carpe) claquent au vent.

koïnobori

Derrière la maison, le « jardin sauvage » avec les chênes verts, les cyprès et des parterres de queues de lièvre qui trouvent leur chemin jusque dans la maison dans les porte bouquets muraux asiatiques, marques de l’attachement de Clemenceau aux arts extrême-orientaux

Éléments récurrents du décor, les fagots de bruyère sont omniprésents que ce soient en haies coupe-vent, ou sur le bâtiment avec le « kiosque », terrasse abritée prolongeant le salon .

En visitant la maison et le jardin de Saint Vincent sur Jard, on comprend l’attachement de Georges Clemenceau, à la fin de sa vie, pour cet immense tableau mouvant et on regarde avec lui la mer et les tiges des gauras qui se balancent dans le soleil d’été .

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