Fleurs des alpages

Fleurs des alpages

C’est l’histoire de quelques rencontres florales rafraichissantes dans un début d’été surchauffé, au fil d’une balade dans les alpages du Jura suisse. Voici mon classement très personnel des belles plantes qui se sont trouvées sur mon chemin

D’abord, les « fleurs du plancher des vaches ». Honnêtement, les vaches n’ont pas trop à se plaindre de la moquette grasse et bien verte, émaillée de petites fleurs des prés toutes simples . Vue zénithale du garde-manger de ces dames …

prairie fleurie d'alpage
vache
prairie fleurie alpage

Ensuite, il y a celles qui se font remarquer par leur port érigé, qu’on ne peut pas fouler du pied par inadvertance. Là, on peut procéder à une sous-classification. Dans cette catégorie, il y a :

  • Les « amères et toniques » comme la gentiane jaune (Gentiana lutea) dont le surnom « lève-toi et marche » donne déjà le programme. Ce sont ses racines qu’on retrouve, à l’apéro dans la Suze certes, mais aussi dans l’Apérol ( la base du Spritz italien).Si, si!

gentiane jaune
  • Les « vénéneuses » comme la digitale (Digitalis grandiflora) ou l’aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum), là on ne rigole pas, on reste prudemment à distance.

  • Les « rares » comme le lys martagon (Lilium martagon) dont on admire l’allure sophistiquée, au milieu des marguerites et boutons d’or.

lys martagon

Puis, il y a les « petites étoiles »: la marguerite (Leucanthemum vulgare) toujours désarmante de simplicité, la centaurée ou bleuet des montagnes (Centaurea montana) aux fleurs d’un bleu profond, finement découpées qui rayonnent à partir d’un cœur violet, la grande astrance (Astrantia major) dont les fleurs semblent avoir été ciselées tout en finesse par un orfèvre.

Enfin il y a « la fleur du sommet ». Lorsque la forêt et les alpages laissent la place à la pelouse et aux rochers, en récompense de l’effort consenti pour se hisser au point le plus haut, on trouve les œillets sauvages roses.

oeillets sauvages

Et là on profite de la vue !

En bonus, « la bizarrerie végétale de la balade » : sur la branche basse d’un épicéa, un essaim d’aiguilles, une boule type « kokedama naturel », curieux non ?

essaim de résineux

A bientôt pour un autre bol d’air floral…

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