Aimez vous les asters, ces jolis astres qui gravitent dans les jardins d’automne ?
Première rencontre : au ras du sol .
En effet, mes premiers asters au jardin étaient du genre alpinus, c’est à dire nains. Les jolies touffes de marguerites roses , ont fleuri quelques printemps ( oui, car l’alpinus est nain mais précoce, c’est un aster de printemps ! ) dans une plate bande rocailleuse et un peu sèche. Puis un jour : plus rien, nada, les asters ont disparu . C’était l’époque où, jardinière débutante et naïve, je pensais que lorsqu’on plantait un truc vivace c’était pour toujours ! La leçon d’impermanence appliquée au jardin étant digérée , j’ai enrichi mon expérience. Depuis, j’ai compris qu’il fallait diviser non pas pour régner mais pour conserver ses asters…
Mon expérience : easy aster.
Les asters sont vraiment des plantes faciles à vivre. Pas regardantes sur la nature du sol, pas vraiment gênées par les étés secs, les petites étoiles reviennent chaque année en septembre (l’essentiel de mes asters sont des asters d’automne) à condition de les régénérer de temps en temps. Pour cela, on procède par division : au printemps, je profite du nettoyage des massifs pour prélever quelques morceaux racinés sur la touffe mère que je replante immédiatement. On peut aussi faire des boutures : ultra faciles, elles réussissent à tous les coups ! Je profite en général du pincement ( opération qui consiste à tailler les extrémités des asters quand les tiges atteignent 20 centimètres pour favoriser la ramification et la floraison ) que je réalise à la fin du printemps. Je récupère les tiges coupées et les pique dans une jardinière , que j’oublie tout l’été dans un coin du jardin à l’ombre (j’arrose quand même de temps en temps ) . Comme à ce stade on ne voit pas les couleurs, je prélève donc des échantillons un peu dans chaque touffe. Et, à l’automne c’est la surprise , là, il y a quelques fleurs, on peut donc repérer les coloris avant de les planter.
Cela dit on ne prend pas de gros risque en plantant en aveugle car l’avantage des asters, qui se déclinent en roses, bleus, violets , blancs, c’est que toutes leurs couleurs vont bien ensemble .
La couleur est d’ailleurs chez moi le seul moyen de les distinguer car mes asters sont tous des « John Doe » . Je ne sais pas trop si les variétés que j’ai au jardin sont des novi-belgii ou novae-angliae, j’ignore également leur nom car j’ai acheté la plupart dans des foires aux plantes et en ai récupéré certains dans des jardins d’amis…
Deux exceptions ou plutôt une exception et demie : mon aster d’été , ‘Lac de Genève’ est du genre amellus. J’ai un aster blanc d’automne dont l’étiquette ne mentionnait que le nom : « Jules Verne », introuvable sur le net. En revanche, je crois avoir identifié son type : éricoïde.
Sinon, les asters poussent sans problèmes, leur seul défaut serait une tendance à se coucher sur leurs voisines. Je n’ai pas encore réussi à trouver un moyen discret de les tuteurer. Il n’y a que celui-ci, beaucoup plus haut que les autres, qui se tient bien droit,quoi qu’il arrive, sur ses tiges costaudes .
Enfin, les asters sont d’excellents fleurs à couper. Certaines variétés tiennent très longtemps en vase.
Bilan : la star de l’automne qui rend addict.
Ma conclusion, c’est qu’à partir du moment où on commence s’intéresser aux asters , il y a de grandes chances qu’on devienne addict. L’aster est vraiment la fleur qui magnifie le jardin à l’automne. Et quand la lumière et la température baissent, on veut toujours plus d’étoiles, toujours plus de nuances de rose, de bleu, de violet dans nos massifs et nos bouquets , histoire de retenir encore la belle saison …
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De Instagram au blog, il n’y a qu’un pas que j’ai franchi pour admirer ces beaux asters ! J’aime !
Merci pour la visite et ravie de partager mes asters!