Première rencontre : fleur de toujours
Le dahlia est ma « fleur mandala ». De part sa forme, elle évoque le « tout » dans le « tout », le cercle qui protège l’esprit et évite sa dispersion. Je n’en finis pas d’être émerveillée par ce monde de pétales qui s’organise autour de ce centre insondable et secret en un cercle juste parfait. Ça n’a pas toujours été le cas. Dans mon enfance , le dahlia était juste ce nid d’abeilles jaune citron ( je détestais déjà le jaune ! ) avec ces tubercules « un peu beurk » qu’on coupait en deux pour qu’ils fassent des petits. Mais ça, c’était dans ma vie d’avant les fleurs…
Mon expérience : le rose va si bien à mon jardin
Ayant enfin découvert leur potentiel florifère, j’ai planté des dahlias pour alimenter en été et en automne mes bouquets. J’ai testé plusieurs variétés, j’en achetais chaque année car, la plupart du temps, ils ne passaient pas l’hiver : soit ils gelaient, soit ils pourrissaient dans ma cabane de jardin. Je leur ai enfin trouvé une petite place, ni trop humide, ni trop froide sur une étagère du garage pour hiverner. Et maintenant je les garde d’une année sur l’autre. J’ai une préférence pour les dahlias décoratifs ( grandes fleurs aux pétales larges aux fleurs doubles ) et les dahlias pompon et balles ( des boules parfaites en forme de nid d’abeilles).