Il s’est fait attendre cette année, mais cette semaine, pas de doute, le printemps ( que dis-je ? l’été presque), est enfin là! Et du coup, c’est l’explosion des couleurs au jardin. Le temps maussade avait mis en stand by les intrépides de mars mais là, avec les tulipes, c’est le feu d’artifice en avril …
D’abord, il y a eu les tulipes botaniques ( Tulipa saxatilis ). Roses bonbon avec un cœur jaune, elles refleurissent chaque année dans leur bac en compagnie des muscaris, de l’arabette en fleurs et du carex aux feuillages panachés.
Puis, le carré. Chaque année, je plante un carré de tulipes. Des tulipes ordinaires, qui, isolées n’ont pas un intérêt fou mais, en masse, elles font leur petit effet … le temps d’un bouquet.
Le problème du carré de tulipes mono fleur c’est, vous l’aurez compris, qu’une fois le bouquet final terminé, on se retrouve avec un massif pas top, le temps que les feuilles jaunissent. Malgré cet inconvénient, je ne me lasse pas de ce, désormais, classique. Les années passent, les couleurs changent.
Cette année, j’ai un peu forcé la dose et planté deux carrés de tulipes qui encadrent mon carré d’aromatiques. On frise l’overdose !
Les tulipes ont aussi leur place dans les massifs de vivaces qu’elles ponctuent, isolées ou en gerbes. Là, leur feuillage jaunissant se fera oublier avec la floraison et le développement des autres espèces.
Les tulipes roses, ressortent sur le feuillage gris des lychnis coronaria et des pavots d’orient.
Les tulipes violettes se mélangent avec les feuilles vertes des valérianes.
Enfin les tulipes rouges voisinent avec la pervenche panachée et les muscaris .
Enfin, la tulipe de jardin a son intérêt aussi en pot ou jardinière : deux tulipes rouges toutes simples qui animent le nuage gris du cinéraire.
Ou les tulipes doubles bicolores qui hissent sur leur grand cou leurs corolles froufroutantes.
Le temps des tulipes, c’est beau mais c’est court. Alors, profitons…
