Songeons à la sauge

Songeons à la sauge

La sauge est un « must have » dans toutes les abbayes à l’époque d’Hildegarde de Bingen. Mais que faire aujourd’hui avec  de la sauge ?

N’ayant ni l’âme, ni le savoir-faire d’un moine bénédictin, j’en ai sans doute un usage plus basique qui se résume à la maxime personnelle suivante :« On profite de sa floraison en mai, on fait des bouquets et des tisanes toute l’année».

J’ai de la chance, la sauge (salvia officinalis) aime mon jardin. Elle se plaît bien en exposition ensoleillée, dans le sol sableux et sec. Je suis obligée de la tailler au moins deux fois l’an pour limiter sa croissance.

La sauge est d’abord pour moi une belle plante d’ornement. Atout numéro 1, c’est une vivace rustique. Elle ne craint ni le froid, ni la chaleur. Ensuite, son port en forme de petit buisson est intéressant en massif et enfin,  elle se pare de jolies fleurs violettes au printemps .

 

Son feuillage semi persistant, velouté, d’un vert doux permet de faire des bouquets. Je l’utilise souvent, seul, en bouquet vert, odorant. On peut également glisser quelques brins dans un bouquet, pour mettre en relief des fleurs colorées.

 

Je ne vais pas vous faire ici la liste de tous les bienfaits de la sauge. Si on en croit le dicton « Qui a de la sauge dans son jardin, n’a pas besoin de médecin », ils sont nombreux et une abondance de sites répertorient les usages médicaux de la sauge qui a la réputation de « chasser la faiblesse », de « sécher la sueur ». Outre son rôle de régulateur hormonal, on lui prête aussi des vertus digestives. Bref, les infusions de sauge c’est bon pour la santé à condition de ne pas en abuser.

Pour ma part, j’utilise les feuilles de sauge quasi exclusivement en tisane « détox », par cure de quelques jours, lorsque j’en ressens le besoin. Lors de ces périodes, je commence la journée en buvant à jeun, une infusion composée quelques feuilles de sauge, avec un ou deux brins de thym et de romarin (herbes fraîches l’été, séchées l’hiver). J’aime beaucoup ce petit rituel : plaisir d’aller couper mon trio de tiges fraîches le matin au jardin, regarder à travers le verre la jolie couleur se diffuser dans l’eau, boire le breuvage doucement, à petites gorgées…

 

En ce qui concerne les usages culinaires de la sauge, les miens sont encore au niveau débutant. En effet, la sauge a un goût assez puissant donc je ne m’aventure que sur les sentiers balisés : quelques feuilles fraîches froissées pour accompagner la cuisson des viandes en cocotte (rôti de porc, filet mignon). Mon ambition future, les diversifier en utilisant l’aide que je viens de découvrir sur le site de marie claire Cuisine et Vins de France.Le schéma des compatibilités de la sauge avec les végétaux, protéines et épices, ne promet que des mariages heureux !!!

Et vous, songez vous à la sauge ?

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