Première rencontre : l’amour du nom
J’ai d’abord été attirée par son nom, lu dans un magazine, nigelle de Damas. J’aime bien en général , tous les noms de fleurs qui font voyager : scilles de Sibérie, anémones du Japon, myosotis du Caucase, lilas des Indes, plumes du Kansas, pavot d’Islande ou de Californie… Les anglais, eux, n’ont pas fait dans l’exotisme mais lui ont trouvé aussi un joli nom: « Love-in-a-mist » (l’amour dans le brouillard). Au delà du nom, la découverte de la fleur a été une très belle surprise .
Mon expérience : simple et légère
J’avais vu une photo de massif avec des nigelles (Nigella damascena) roses, aussi, j’ai commencé à me mettre en quête de graines de cette couleur. Il faut dire qu’à cette époque, il y a une dizaine d’année, j’étais dans ma période rose, couleur à laquelle je vouais une passion quasi exclusive. Évidemment, je n’ai pas trouvé de nigelles roses et j’ai fini par capituler et acheter un sachet de graines en mélange ( blanc, bleu, rose). J’ai planté les graines et au printemps j’ai été éblouie par cette fleur magnifique, d’une grâce et d’un finesse absolues, avec un feuillage très découpé, vert tendre (ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle aussi « cheveux de Vénus » ).