Quel contenant pour un bouquet nomade ?
Exit évidemment le vase classique , notre vase nomade a un strict cahier des charges :
Il doit d’abord être solidement arrimé : pas question qu’il verse au premier virage.
Son ouverture doit être assez étroite : l’eau doit rester dans le pot même en cas de nid de poule ou de dos d’âne.
Il doit être léger : si on mange dans des assiettes en mélamine, c’est pas pour transporter des vases en verre ou en barbotine…
Autant vous dire qu’avec tous ces critères, cet objet n’est pas commercialisé, donc j’ai bricolé 3 vases : un grand, un moyen , un petit… Non, je ne vous refais pas le coup des trois ours de mon précédent article, mais c’est bien d’avoir 3 tailles en fonction des fleurs à arranger.
Ces bouquets nomades me font penser, par leur caractère fragile et éphémère, à ceux qu’on peut rencontrer parfois en bord de route ou de chemin, posés par des proches en souvenir d’un être cher : lieu d’un accident, d’un évènement historique dramatique, petit oratoire, cimetière bien sûr. Et là, le bouquet, loin d’être là seulement pour faire joli, nous rappelle que ce sont nos existences elles-mêmes qui sont nomades dans ce monde, mais aussi que les forces vitales sont toujours là.
Merci Véronique.
Merci Bernard pour ton joli commentaire…Je n’avais pas vu mes bouquets nomades comme les petites balises que tu décris , mais en regardant à nouveau mes photos , je comprends qu’on puisse y voir cela aussi. Merci pour ce nouveau regard!Bises.