Mon expérience : « Grandeur et Décadence »
La vie n’est pas un long fleuve tranquille avec Aeonium arboreum ‘Schwartzkopf . Après un magnifique été ( plus elle est au soleil plus elle est sombre ), le premier hiver a failli lui être fatal. Cette belle, venue des Canaries ou de Madère, n’est pas du tout rustique. Ayant lu qu’elle pouvait survivre jusqu’à -4°C, je l’avais laissée sur le bord de la fenêtre protégée par le volet la nuit . En fait, dès que la température s’approche de zéro, sa vitalité flanche. J’ai failli la perdre plusieurs fois, finalement, je l’ai rentrée en catastrophe, déplumée. Seules quelques petites feuilles verdies par l’absence de soleil avaient survécu au sommet de la longue tige. L’intérieur ne lui a pas beaucoup plu non plus, elle a été attaquée par des petites mouches blanches. Au printemps suivant, le soleil lui a redonné un peu de couleur et de vitalité mais elle n’a jamais récupéré sa taille et sa superbe de départ. Durant l’été suivant, la tige a commencé a pourrir à la base (trop d’eau ? un champignon ? ). Bref, il a fallu prendre des décisions radicales et trancher dans le vif pour sauver la rosette. J’ai donc coupé la tige qui s’est ré-enracinée. Et bon an, mal an, elle survit ainsi en version mini. Je la surveille.