Que placer au centre de la table pour Noël quand on s’y prend à la dernière minute ou presque ?
Règle numéro un : on rafle les dernières fleurs potables au supermarché le plus proche ( pas le temps de chercher un fleuriste, on en profite pour prendre les citrons qu’on a oublié ). Et ce n’est pas une mince affaire de débusquer, dans la jungle criarde et scintillante , les seules tiges non pailletées, non « bouquetées ».
Le résultat de ma quête : 5 roses couleur crème , 3 tiges de gypsophile blanc
Règle numéro deux : avant qu’il fasse nuit, on fait une expédition punitive dans le jardin pour trouver du feuillage.
Dans mon panier : laurier-tin en fleur, laurier sauce, choisya.
Règle numéro trois : on choisit la facilité d’une composition symétrique ronde piquée dans la mousse florale hydratée .
Sur mon plateau tournant : une coupe en porcelaine blanche , pas trop haute dans laquelle sont piquées les 5 roses.
Dans les intervalles, on place successivement : les fleurs de laurier-tin, puis les feuilles de laurier-sauce et de choisya, et enfin le gypsophile .
Règle numéro quatre : on sort du placard les bougies qu’on avait acheté il y a quelque temps . Coup de chance, elles sont crème aussi. On repense à celle qui a pris sous notre nez le dernier bouquet de petites roses fuschia qu’on convoitait . On se dit décidément que la vie est bien faite.
Règle numéro cinq : on profite de ce doux moment avec ceux qu’on aime dans la lumière des bougies qui enveloppe délicatement les roses… de Noël.
Règle numéro six : Une fois Noël passé on ne jette rien. Début janvier, les roses ont fané , les fleurs de laurier tin font grise mine ? On les enlève, on remplit les trous avec du gypsophile et du feuillage (ici quelques rameaux de chêne-vert) et on profite encore quelque temps de cette composition qui va sécher doucement…
