OK, je vous l’accorde l’ œillet d’Inde n’est pas la fleur la plus fun du monde. Alors quelle idée saugrenue de faire une composition avec Tagetes patula?
En effet, l’œillet d’Inde a un coté un peu désuet. Bien aligné avec ses semblables , il évoque les jardins proprets des années 60. Son odeur n’est pas très agréable et en plus ce n’est pas franchement une fleur à bouquet. Bref, il ne part pas vraiment favori!
Mais ça, c’est sans compter l’appel de l’orange, en ces temps de citrouille! On l’adopte en bouquet parce que l’œillet d’Inde, quoi qu’on dise a de nombreuses qualités . Ses magnifiques couleurs d’abord, qui sont rehaussées par les bords jaunes et dentelés des pétales , sa longévité ensuite , il est là, fidèle au poste, de juin jusqu’aux gelées. C’est la raison pour laquelle j’en sème toutes les ans. Encore très beaux en cette mi-octobre, les œillets d’Inde sont parfaits pour ma coupe de feu .
J’avais déjà en tête le contenant : une coupe en bois, peu profonde.
J’ai choisi d’utiliser un ramequin en faïence pour poser la mousse florale plutôt que de chemiser de cellophane le fond rond de la coupe, par commodité et pour plus d’étanchéité.
Les autres ingrédients du bouquet : quelques mini-dahlias rouges, des fleurs de souci, du thuya pour le feuillage et quelques tomates vertes plantées sur des piques en bois .
On pique le tout dans la mousse et on profite, pendant une bonne semaine, de l’énergie vitaminée de cette composition en regardant dehors les feuilles tomber .
