D’abord, la floraison automnale se prépare… en été, dehors. Les cactus de Noël sont comme tout le monde, ils aiment bien partir en vacances… Alors si vous pouvez leur offrir une villégiature ombragée au pied d’un arbre par exemple, ils vous le rendront au centuple.
A la fin de l’été, quand les grosses chaleurs sont passées, on les oublie un peu. On ne les arrose plus. Cette période de jeune hydrique stimule la floraison. En effet, la perspective de mourir de soif rend urgent le besoin de se reproduire… donc branle-bas de combat pour faire des fleurs.
Oui, je vous l’accorde c’est pas très sympa de les stresser comme ça, mais bon il faut savoir si on veut des fleurs ou pas! Si on n’a pas de jardin et que le cactus reste en appartement , on lui applique aussi le même régime sec .
Fin septembre, c’est la fin de la récré ! On rentre nos grands gaillards survitaminés mais frileux : originaires du Brésil, les cactus de Noël n’aiment pas quand le mercure passe en dessous de la barre du 10. Donc, dès que les nuits sont fraîches, on les rapatrie à l’intérieur.
On leur trouve une place sympa à la lumière ( indirecte ), à l’écart des courants d’air. Et on commence à le réhydrater, on l’arrose sans excès. Et là, miracle, le Schlumbergera commence à faire des boutons (quand les jours raccourcissent ) . A partir de là, on n’y touche plus ! Le déplacer peut être fatal aux boutons floraux qui tomberont avant de fleurir.