B comme Boutures  d’intérieur.

B comme Boutures d’intérieur.

Il fait froid , c’est l’hiver , c’est le moment où on chouchoute ses plantes d’intérieur. L’occasion pour moi de revenir sur une activité que j’aime beaucoup : la multiplication par bouturage.

Comment multiplier ses plantes d’intérieur?

D’abord, une bouture c’est un peu comme un bébé. C’est une jeune pousse ou un morceau d’une plante qu’on met en terre pour former une nouvelle plante .Ensuite, on en prend soin en lui donnant eau et lumière et on le regarde grandir  . Quoi de plus gratifiant, de plus exaltant que de voir s’épanouir un nouveau végétal qui, sans nous, n’existerait pas ? Enfin, parvenue à maturité , la bouture (si elle réussit) devient plante . Elle permet de remplacer ses ancêtres en fin de vie , de multiplier nos spécimens préférés, ou encore de diversifier notre  collection.

Voici quelques exemples de mes boutures préférées . Elles sont très simples à réaliser.

On peut bouturer dans l’eau ou bien directement dans la terre. J’utilise les deux techniques.

Ce que j’aime en plaçant les boutures dans l’eau c’est que, si on utilise un contenant en verre. transparent, on peut suivre le développement des racines dans l’eau. Ficus, bégonias , misère et papyrus ont été ici bouturés dans l’eau.

Boutures de ficus dans une bouteille de champagne
Bouture de bégonia: racines en développement.
Bouture de ficus : racines en développement .

J’utilise toutes sortes de contenants : verre, pot de confiture , bouteille etc. Pour les contenants au col large, lorsque je n’ai qu’une tige, j’utilise un pique fleur ( cercle de terre cuite avec un trou ) pour que la tige reste droite .

Bouture de bégonia
Boutures de misère panachée
Boutures de papyrus

On peut aussi mettre la bouture directement en pot . Ici, l’avantage c’est que, les racines se développant directement dans la terre, on évite le traumatisme de la transplantation. L’inconvénient, c’est que, n’ayant aucune visibilité sur les racines, on ne sait pas si la bouture a prise. Il faut attendre qu’une petite tige sorte pour être sûr de la reprise .  

C’est  cette technique que j’ai utilisée pour les sansevierias et les bégonias.

On coupe une feuille de Sansevieria.
On la tronçonne en 3 morceaux.
On place les tronçons de Sansevieiras en terre.
On s'arme de patience car c'est assez long mais un beau jour on voit une petite pousse sortir ...
Sansevieria issue de bouture
A noter que la bouture de Sansevieria panachée donne toujours des feuilles unies comme on peut le constater ici .
Boutures de bégonia

En ce qui concerne le temps des boutures, chez moi c’est un peu n’importe quand . Même si le printemps et l’été sont plus favorables car les plantes sont au top de leur forme , j’avoue que j’ai toujours quelques bébés verts dans ma nurserie : branches cassées ou taillées de mon propre cheptel végétal ou bien dons amis que j’ai hâte d’adopter . Bref , c’est l’occasion qui fait le larron.

J’espère vous avoir convaincu du plaisir de bouturer. Bien sur, ça ne marche pas à chaque fois mais clairement, si l’envie est là, on ne perd pas grand-chose à essayer et la satisfaction de la bouture réussie gomme à coup sûr les éventuels flops .

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