I comme… Iris, fleur arc en ciel

I comme… Iris, fleur arc en ciel

Un tour d’horizon de mon jardin avec la fleur arc en ciel, ça vous tente? 

Première rencontre : lointaine et monochrome

Les iris ? Un souvenir d’enfance, l’une des rares fleurs du jardin de mes parents, lequel avait une vocation plutôt utilitaire. Un peu plus tard, le printemps en Provence… lorsque les touffes violettes coiffent les murets de pierre. De fait, dans mon horizon, pendant longtemps les iris ont été violets, point barre. C’est encore la couleur que je préfère, même si j’ai peu à peu enrichi ma palette.

De la même façon, pour moi , les iris appartenaient tous à une même famille de rhizomateux. C’est une deuxième rencontre, plus prosaïque , au rayon jardinage d’un hypermarché, avec l’iris de Hollande (Iris Hollandica) qui m’a fait comprendre que le monde des iris était beaucoup plus vaste que je ne l’imaginais et que l’iris c’est aussi un bulbe !

Chez moi, cohabitent donc les « iris des jardins » ou « barbus » (iris germanica) et des iris bulbeux ( iris hollandica )

Mon expérience : les héritages , la découverte de la couleur et la culture facile

Le jardin est souvent une histoire de transmission et sans surprise les « iris germanica » violets de mon jardin sont les descendants de ceux du jardin de ma mère ! Bien rustiques, bien violets, je les adore.

Il y a aussi des héritages plus compliqués : ma mère voulait aussi me donner des iris jaunes, hérités du jardin d’une vieille cousine. Et là, j’ai résisté plusieurs années, prise dans un conflit de loyauté entre la mémoire de la vieille cousine (adorable) et ma détestation du jaune. Puis un jour, j’ai cédé et les iris jaunes sont entrés dans mon jardin. Le début de la sagesse, sans doute.

 

La voix était ouverte pour d’autres héritages, d’autres cadeaux, d’autres achats : des iris blancs, des iris violets clairs, des iris roses.

 

Pas de problème de culture pour mes iris des jardins. « L’orchidée du pauvre » pousse bien dans mon sol sableux bien drainé à condition de les mettre au soleil et ne pas trop enterrer le rhizome. Les seules déconvenues sont les floraisons capricieuses de certaines espèces . Les iris roses (Mallow Dramatic, Ambroisie, Color Glory  de chez Cayeux) ont mis du temps à s’acclimater et à fleurir. Maintenant, ils sont bien installés. Les violets et les blancs, plus rustiques ont fleuri plus vite et reviennent  sans problèmes chaque année. Une alerte tout de même ce printemps : l’armée d’escargots et de limaces voraces qui peuple mon jardin  s’est attaquée à mes iris… jaunes. Pas de chance , moi qui commençait à les aimer …

Les bulbes d’iris de Hollande apprécient aussi le sol sableux. Ils ne craignent pas le gel et ressortent chaque année. D’abord, les feuilles longues et effilées, puis les fleurs très graphiques, d’un bleu lumineux avec un cœur jaune vif (variété gipsy beauty)

Les iris ponctuent donc mes massifs où j’ai choisi de les intégrer en les associant avec d’autres vivaces, plutôt qu’une plantation de masse (surtout pour les iris germanica ). En effet, mon jardin n’étant pas très grand, je n’ai pas la place pour une plate-bande uniforme qui aurait un aspect un peu désolé, une fois la floraison terminée. Ici les iris des jardins et iris de Hollande ont fleuri en même temps. Ils sont accompagnés des œillets de la Pentecôte ( premier plan) et de géranium vivace (Geranium Sanguineum) au fond. Les pivoines, lys, puis asters prendront le relais plus tard dans la saison.

Mon bilan : I comme incontournables …

Une tendresse particulière pour ces fleurs toutes simples qui donnent de la couleur au très vert mois de Mai.

Les iris des fleurs à couper ? Les Iris des Jardins … restent au jardin. Pour les iris de Hollande, on peut tenter la mise en vase.Voir l’article : Bouquets irisés

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